Justin Trudeau « a compris » le mécontentement de Montréal envers Postes Canada, qui distribue massivement du matériel publicitaire malgré un règlement municipal interdisant cette pratique, a dit Valérie Plante vendredi.

La mairesse de Montréal a reçu le premier ministre du Canada à l’hôtel de ville.

Elle lui a notamment parlé de l’enjeu du Publisac, qui cause de la frustration depuis plusieurs mois au sein de l’administration Plante.

« J’étais contente d’avoir la conversation directement avec M. Trudeau, parce que son gouvernement et notre administration partagent les mêmes objectifs de lutte aux changements climatiques », a-t-elle dit. « C’est la première fois que j’en parle avec M. Trudeau directement. Il a compris. Il a compris l’enjeu. »

C’est l’imprimeur Transcontinental, qui exploite le Publisac, qui s’est tourné vers Postes Canada après l’interdiction par la Ville de Montréal de la distribution publicitaire à grande échelle.

La société publique a répété plusieurs fois dans les derniers mois que la loi qui encadre ses activités l’oblige — sauf très rares exceptions — à livrer le courrier qui lui est confié.

En tant qu’entreprise fédérale, Postes Canada n’est pas soumise aux règlements municipaux.